L'Aract Réunion a rencontré les journalistes

Publié le 05/10/2020

Pour bien lancer la Semaine du Réseau de l'Aract Réunion...

Le lundi 28 septembre après-midi, au Créolia à Saint-Denis, l'Aract Réunion a convié la presse locale a découvrir ses activités et les initiatives prévues pour la Semaine du réseau, du 28 septembre au 2 octobre. Quelques journalistes locaux sont venus écouter Olivier Wagner, vice-président de l'Aract Réunion, président par intérim, Jean-Max Nagès, trésorier adjoint de l'Aract Réunion, Corinne Dubois, directrice de l'Aract Réunion, déléguée régionale Anact, ainsi que Patrick Issartelle, responsable des Grands Projets à l'Anact, présent en visio.

Les journalistes se sont vu remettre le dossier de presse de l'Aract Réunion, également disponible dans l'espace presse de notre site web.

 

L'enjeu pour l'Aract Réunion : se faire connaitre du plus grand nombre, employeurs, salariés, acteurs du monde économique, étudiants, population, afin de permettre une amélioration de la qualité de vie au travail dans toutes ses formes.

Dans sa prise de parole, Olivier Wagner a notamment déclaré :

En 2020, notre programme a été chamboulé par la crise covid. L’accompagnement Objectif Reprise a alors été créé par le ministère du Travail et piloté par les dieccte, charge à l’Aract de l’animer. Gratuit, Objectif Reprise se veut un soutien aux TPE PME de moins de 250 salariés pour les aider à adapter l’organisation du travail, à déployer les mesures de prévention du risque de contamination, à réguler les tensions internes post-confinement, et donc à faciliter le dialogue social. Il est ouvert jusqu’à juin 2021. Les entreprises réunionnaises ont tout intérêt à se saisir de ce dispositif gratuit, je le répète, accessible par les sites web de l’Anact ou de l’Aract. L’Aract Réunion anime OR avec les dieccte à La Réunion, mais aussi à Mayotte. Déjà plusieurs dizaines d’entreprises ont demandé à bénéficier d’OR sur les deux départements. C’est encore trop peu, mais avec la campagne médiatique lancée depuis mi-septembre, que je vous remercie d’avoir relayée et de relayer encore, mesdames et messieurs les journalistes, le dispositif monte en puissance. Nous espérons aider des centaines d’entreprises, en association avec les consultants privés, experts dans les RH, le management ou le dialogue social qui seront aux côtés de l’Aract pour intervenir concrètement.

Objectif Reprise a pris beaucoup de temps à notre équipe, mais elle a poursuivi ses autres missions. Nous avons accompagné, sur commande ARS, sept établissements médico sociaux pour améliorer la QVT. Des dizaines de réunions de formation ont eu lieu, malgré les mesures sanitaires. Mercredi aura lieu la clôture de cet accompagnement collectif. Des employés et des cadres de l’Adapei, la Croix Rouge, Père Favron ont pu bénéficier des formations.

Les chargés de mission ont également mené des enquêtes QVT pour le compte de la CGSS auprès des entreprises de l’île, dans l’optique de la création d’un observatoire de la QVT à brève échéance. Les éléments font remonter que la QVT tient à cœur des entreprises et des travailleurs réunionnais. Tant mieux.

La QVT, c’est également l’égalité femmes hommes, l’accompagnement des mutations, l’innovation sociale, le maintien en emploi. Sur ces sujets, et sur d’autres, l’Aract fournit aux entreprises des études, des process à utiliser pour faire évoluer les choses. Elle est là pour aider aux relations sociales, former, conseiller, animer, piloter un projet ou une démarche, accompagner. Elle n’est pas en concurrence avec les cabinets de consultants, précisons-le.

La Dieccte et le conseil régional ont chacun passé commande à notre équipe de rapports détaillés sur la situation de la lutte contre l’illettrisme. Ces rapports seront nous l’espérons la base d’un plan unique d’ensemble départemental pour lutter contre ce fléau, en utilisant les bonnes pratiques locales ou venues d’ailleurs et en coordonnant les actions des acteurs.

L’Aract est moteur dans le groupe des partenaires de la prévention, qui compte aussi la dieccte, la cgss, l’académie, sistbi, l’OIRS, les secteurs IAA, BTP, interprofessionnels, entre autres… Objectif : faire passer les bonnes pratiques pour prévenir les risques de maladies et blessures liés à la profession. Il y a du chemin encore à parcourir, mais l’Aract fera de son mieux pour améliorer les conditions de travail des acteurs économiques de l’île."

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