Publié le 09/03/2021

Nouvelle édition du Tri Hebdomadaire, bulletin sur les questions de qualité de vie et des conditions de travail. A mercredi pour le prochain numéro !

Plan de formation

« Il est primordial que les salariés et les entreprises se saisissent du CPF pour affronter les difficultés engendrées par la crise. Il s’agit d’un outil au service de la formation tout au long de la vie que nous voulons mobiliser dans la mise en œuvre du plan de Relance, par exemple pour activer les abondements vers les certifications numériques ou vers les métiers d’avenir. Gérer les compétences est indispensable pour anticiper les évolutions des métiers, les évolutions des organisations et faciliter la mobilité professionnelle. La formation est un levier de compétitivité, de fidélisation et de motivation, qui, je le crois, doit être au cœur de notre stratégie. » Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion. La ministre a adressé un courrier aux chefs d’entreprise, aux fédérations professionnelles et aux partenaires sociaux pour leur rappeler la nécessité d’inciter les salariés à effectuer cette démarche et à se former, en particulier dans cette période. Source : Ministère du Travail, 21 janvier.

« Le fait que l’entreprise finance une formation qui n’est pas en lien direct avec son cœur de métier montre l’intérêt qu’elle porte au développement des compétences de ses salariés et à leur enrichissement personnel. C’est un signe de reconnaissance. Sans coup de pouce de mon employeur, je ne me serai pas lancé dans une formation sur la prise de parole en public. L’abondement a été l’élément déclencheur. » Romain Buffy, ingénieur des ventes chez Festo. En un trimestre, 1 500 sociétés ont abondé les CPF de leurs salariés. Ce supplément de financement par l’employeur possible depuis le 3 septembre 2020 est encore peu fréquent. Source : Le Monde, 20 janvier 2021.

Autonomie dans le travail

« Il n'y a pas deux modèles d'entreprises libérées qui soient identiques. Le modèle se construit avec les intuitions des patrons et les entreprises font des réglages au fur et à mesure. » Hélène Surgot, du cabinet de conseil en management Facili-team. Libérer ses salariés des managers, un concept séduisant mais qui fait débat. Près de dix ans après avoir été théorisée, l'entreprise libérée continue de faire des émules comme de susciter le débat. Le groupe de services à domicile Oui Care vient ainsi de lancer une nouvelle entreprise présentée comme « libérante », La Compagnie des Lavandières. Source : Les Echos, 26 février.

« Le second scénario désigne clairement les perdants potentiels, prônant une forme de retour à l'ordre et de reprise en main régressive, s'agissant notamment des managers « petits chefs » qui craignent l'autonomisation prise durant cette période par certains de leurs collaborateurs et leur perte de contrôle. Ce qui renvoie à une forme de culture du présentéisme associé à la logique industrielle du monde d'hier. » Jean-Pierre Bouchez, directeur de recherche à l'université de Paris Saclay et associé à la Fabrique du Futur. Management : deux scénarios dans la foulée du Covid. Une fois maitrisée, cette période de crise pourra être une source d'inspiration et d'action. Il devrait être possible d'en tirer des bénéfices managériaux durables et plus en phase avec les exigences d'une citoyenneté soucieuse de responsabilisation et de démocratie participative en entreprise. Source : Les Echos, 19 février.

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