Cette rencontre a été animée par Laurence Mauxion, chargée de développement à l’Aract Réunion, référente du Pôle régional, et par Alexandra Fontaine, animatrice de prévention à l’Agence nationale de prévention en alcoologie et addictologie (Anpaa) Réunion.

Six structures volontaires dans un projet de prévention étaient représentées, par des binômes paritaires des collèges Salariés et Employeur : Cyclea (Elisa Palas), la Société immobilière du département de La Réunion (Sidr, Annabelle Pothin), la Communauté intercommunale du nord de La Réunion (Cinor, Marie Salama et Sandra Pause), la mairie de La Possession (Vincent Leroux), l’École supérieure d’art de la Réunion (Philippe Lebon et Isabelle Ponomale) et Suez (Leyla Moussajee).

Les participants ont travaillé sur la sensibilisation aux principes de l’addictologie, l’ensemble de troubles la constituant et l’approche organisationnelle de la prévention. Les objectifs de cette journée étaient de présenter la démarche menée par l’Aract Réunion dans le cadre du troisième Plan régional de santé au travail (PRST 3), de structurer la conduite du projet et de définir un calendrier des journées collectives. Les rencontres collectives seront au nombre de 5, en comptant cette première initiative. Sont également planifiées 2 rencontres en intersession (sessions de conseil et sessions d’opérations).

Portée par Midelca (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives), la MSA (Mutualité sociale agricole), le Groupe Vyv, la MNT, les Aract Occitanie, Paca et Réunion, cette démarche de prévention s’ancre dans la déclinaison du 3ème Plan d’État Santé Travail, en Plan Régional Santé Travail. Dans le PST 3, figure l’objectif Prévenir les pratiques addictives en milieu professionnel. Il s’agit tout d’abord d’orienter la réflexion sur les situations de travail pouvant devenir des facteurs de risque aux conduites addictives, mais également de renforcer le dialogue entre les acteurs (entreprises, paramédicaux) afin de prendre des mesures préventives au niveau de l’organisation du travail.

Pour ce faire l’Aract insiste sur la pertinence de l’action collective : il s’agit de réfléchir mais aussi d’expérimenter, ensemble. Comme l’a observé Alexandra Fontaine, « ce qui change, c’est la démarche collective utilisée, qui est innovante ». Laurence Mauxion rappelle en effet la nécessité de « capitaliser sur les pratiques de chacun, tout en l’adaptant à ses propres contraintes organisationnelles » qui est la clé de ce projet et au cœur des valeurs d’organisation du travail de l’agence régionale. L’Aract Réunion est l’une des premières agences qui démarre le projet, servant ainsi d’impulsion pour les autres agences régionales.