Publié le 15/01/2021

L'accord conclu en décembre entre les partenaires sociaux pour réformer la santé au travail devrait être transposé dans une loi.

La proposition de loi a été déposée par les députées LREM Charlotte Parmentier-Lecocq et Carole Grandjean à la fin décembre 2020. Elle sera discutée en février à l'Assemblée. Les ambitions du texte : 1) « Faire de la santé au travail, et en particulier de la prévention des risques professionnels, un axe prioritaire des politiques publiques des prochaines années » ; 2) « Garantir à tous les travailleurs un accès rapide et de qualité aux services de santé au travail », y compris les salariés les plus précaires ; 3) « Renforcer les moyens d'accès et de maintien dans l'emploi des travailleurs les plus vulnérables ».

L'article du journal Les Echos assure que le texte « reprend pour une large part l'accord, notamment la création d'une offre de service « socle » commune à tous les services de santé au travail rebaptisés services de prévention et de santé au travail soumis à certification, la création d'un « passeport prévention » pour chaque salarié ou encore l'intervention de médecins de ville pour les visites obligatoires. »

Le journal Le Monde précise que « le texte législatif reprend donc les innovations introduites par l’ANI : instauration d’un « passeport prévention » attestant que le salarié a suivi des formations en matière de santé au travail, création de « cellules » chargées d’éviter « la désinsertion professionnelle »... Sur certains aspects, la proposition de loi (PPL) va plus loin. Un exemple : pour favoriser les échanges d’informations entre médecins du travail et médecins de ville, les premiers pourront avoir accès au dossier médical partagé du salarié. »

Dans l'article du site courriercadres, on apprend que « l’article 14 de la PPL reprend aussi dans l’ANI l’idée de la création de « cellules pluridisciplinaires » dédiées à la prévention de la désinsertion professionnelle, au sein des services de santé au travail interentreprises ». « Enfin, la proposition de loi reprend l’idée de l’ANI de faire du document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) la « base » du « plan de traçabilité collective des expositions professionnelles et d’action de prévention » de l’entreprise. Le texte législatif déposé par les députées LRM intègre le DUERP au niveau des dispositions législatives du code du travail, sachant qu’aujourd’hui il fait l’objet de dispositions réglementaires », rapporte courriercadres

Mots clés :