L’Aract Réunion va faire pousser des Cris !

Publié le 08/10/2020

Le Comité d’orientation (CO) de l’Aract (Association régionale pour l’amélioration des conditions de travail) Réunion s’est tenu le 2 octobre 2020 après-midi au Récif, à Saint-Gilles-Les Bains. Son président, Alix Séry, était aux côtés de Patrice Blanchetière, représentant CFDT, de Corinne Dubois, directrice de l’Aract Réunion, déléguée régionale de l’Anact, et des salariés de l’association. Audrey Bonato (Medef), Jean-Max Nagès (CFTC) et William Gangama (CFDT) ont également participé en visio, ainsi que Patrick Issartelle, responsable des Grands Projets de l’Anact, animateur de la semaine du Réseau de l’Aract Réunion, laquelle s’est terminée ce jour-là, suite au colloque de l’Aract et un cocktail.

Anne Cazanove, chargée de mission, a fait un point d’étape d’Objectif Reprise pour les membres du CO. Laurence Mauxion, chargée de développement, a évoqué le processus sur la prévention des conduites addictives en milieu professionnel. Thomas Jacquot, chargé de mission, a présenté les avancées de l’accompagnement collectif sur la qualité de vie au travail (QVT) avec sept établissements médico-sociaux réunionnais, dans le cadre d’une démarche avec l’Agence régionale de santé. Laurence Mauxion est revenue sur la démarche de transformation incluant le digital que l’Aract propose aux entreprises, avec le cabinet Seyes. L’équipe de l’Aract Réunion prépare également un état des lieux sur la QVT dans l’île, ainsi qu’un dossier concernant l’illettrisme pour le compte de la Dieccte (direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi, ministère du Travail) Réunion.

 

Pratiques innovantes.

Au sujet de cette importante étude sur l’illettrisme, Patrice Blanchetière a souligné qu’il y avait un important effort de sensibilisation à faire à ce sujet, car les personnes en situation d’illettrisme, tout comme celles subissant un trouble dys, peuvent être mises à l’index. A l’âge adulte, elles font souvent face à des difficultés croissantes : comment les orienter ? « L’illettrisme c’est une multiplication de causes qui se combinent entre elles : des difficultés scolaires ou familiales, professionnelles ou sociales… Il y a un sentiment de dévalorisation, a dépeint Jean-Max Nagès. Nous avons besoin d’être au plus près de ces personnes. » Corinne Dubois a proposé la création d’un groupe sur le sujet, notamment pour trouver des pratiques innovantes.

En deuxième partie du CO, les participants ont proposé la création d’un Cris de l’Aract. Non il n’y a pas de faute d’orthographe ! En effet « Cris » est l’acronyme de « comité de recherche et d’innovation sociale ». L’idée sera présentée au conseil d’administration, présidé par Olivier Wagner (FRBTP).

 

Nouvelles… de concours.

Expérimentation, capitalisation et diffusion : voici trois missions phare de l’Aract que les Cris pourraient permettre de développer. Le premier thème étudié pourra être l’illettrisme, un problème majeur dans l’économie de La Réunion. « Il y a du grain à moudre », a résumé Alix Séry, qui attend des Cris une aide à l’identification des compétences et à l’harmonisation des approches dans les chantiers de la QVT. Dans cette optique de mise en valeur de l’Aract et de ses recherches, Corinne Dubois a fait un point sur l’avancée de la création graphique liée à la signature visuelle de l’Aract Réunion, « bulle de respiration de l’économie réunionnaise ». Il s’agit de bulles légères et poreuses. Elles s’allient sous la forme d’une fleur, dont chacun des pétales symbolise un des six axes de la QVT : relations au travail et climat social, contenu du travail, santé au travail, compétences et parcours professionnels, égalité professionnelle pour tous, management participatif et engagement. Enfin, Marie Bassire, chargée de mission en stage de fin d’études (Kedge business school Bordeaux), a présenté le concours de nouvelles de l’Aract Réunion.

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